Les règles de la vie
- chapitre 1
- chapitre 2
- chapitre 3
- chapitre 4
- chapitre 5
- chapitre 6
- chapitre 7
- chapitre 8
- chapitre 9
- chapitre 10
Dans une pièce sombre et silencieuse, un homme est assis derrière une table en bois, feuilletant doucement ce qui semble être un dossier à la lueur d’une lampe. Il s’arrête un instant, lève les yeux et referme le dossier, regardant intensément la porte qui semble sur le point de s’ouvrir. Une femme apparaît à l’entrebâillement de cette dernière, lassant entrer un flot de lumière. L’homme ne bouge pas lorsque la femme s’assoit en face de lui. Après quelques secondes, l’homme dont le visage reste caché commence enfin à parler :
_ « vous devez savoir pourquoi vous avez été convoquée ici ?
_ oui.
_ bien, dans ce cas commençons. »
L’homme met une étrange machine sur la table et continue :
_ « regardez attentivement la lumière qui vous fait face et évitez le plus souvent possible de cligner des yeux. »
L’homme attend manifestement une réaction de la part de la jeune femme qui ne cille pas, manquant presque de l’agacer.
_ « je vais vous poser une série de questions auxquelles vous devrez répondre par oui ou non »
_ êtes vous Sydney Bristow
_ oui
_ êtes vous un agent de la CIA
_ oui
_ avez vous déjà été fiancée ?
_ oui
_ Le prénom de votre fiancée était-il Danny ?
_ oui
_…
_…
Le test se poursuit ainsi durant près de 12 h. La jeune femme se lève, salue d’un faible mouvement de tête l’homme dont le visage est toujours caché puis part. dès que la porte est fermée, elle pousse un long soupir et sourit à l’homme qui l’attend à la porte.
_ c’est sympa d’être venu
_ faudrait pas que ça devienne une habitude !
_ j’espère
_ ça te dit un café ?
_ pour l’instant j’ai prévu une sieste d’au moins 10 h c’a t’ennuies pas ?
_ non… je vais aller demander à Marshall.
Sydney souri et regarde partir Weiss. Elle repense tout à coup à ce qu’il lui est arrivée depuis qu’elle est rentrée : elle s’est réveillée à Honk Kong, une cicatrice sur le ventre, et apprend qu’elle a disparu depuis deux ans. Pour couronner le tout, son ex petit ami, Vaughn, s’est marié à quelqu’un d’autre, sa meilleure amie Fran est morte et son meilleure ami, Will Tippin est un témoin sous protection qu’elle ne peut pas approcher. Comme si ce n’était pas assez, sa maison à brûlé et elle habite maintenant dans un appartement avec Eric Weiss et maintenant cette série de tests qu’elle subit au moins une fois par mois. Malgré elle, un sourire se dessine sur les lèvres : « ma vie est effacée, et pourtant, moi, je suis toujours en vie ». Elle baisse la tête et part à la suite de Weiss.
Après un repos bien mérité elle retourne au siège le CIA où se tiens une réunion. Elle débute normalement, Dixon, nouveau patron de la CIA, annonçant les closes de leur nouvelle mission. Sydney n’écoute que d’une oreille, sachant qu’elle n’y participera pas, puisque Dixon ne lui confit plus aucune mission sur le terrain. Mais au moment où Dixon fait une pose, elle se rend compte que tous les regards sont posés sur elle. Elle lève doucement la tête et interroge du regard Dixon. Celui-ci continue alors. Il semble que personne n’a remarqué qu’elle n’écoutait pas mais plutôt que Dixon va annoncer quelque chose qui ne va pas lui plaire, elle le sens.
_ « hum… je disais donc, que cette mission consiste à observer dans un premier temps cet homme, Ethaniel Coren »
Le diapositive d’un homme en costume blanc apparaît sur l’écran au fond de la salle : le visage carré, le teint mat, les lèvre fines et des yeux presque noirs.
Lorsque Dixon continu, la tension monte d’un cran et Sydney ne comprend pas tout de suite la raison de cette atmosphère, ce qui a pour effet de la stresser plus qu’elle ne est déjà.
_ « cet homme dirige une organisation polyvalente qui va du casino clandestin à la vente d’armes, en passant par le réseau de prostituées. »
Sydney ne peut s’empêcher de murmurer:
_ « la totale, puis se pince la lèvre inférieure juste après.
_ il semblerait que sa prochaine action sera de voler les plans du prochain satellite qui sera bientôt mis en orbite autour de la terre. (nouveau diapositive) Ce dernier est censé pouvoir contrôler les activités financières de chaque être sur la planète en ayant accès aux dossiers aussi bien de la Nasa que d’Interpole, d’une banque, ou même d’un casino. Nous avons des raisons de croire que Coren veut s’attribuer les plans du satellite pour lui même avoir accès à tous ces dossiers. Il espère sans doute pouvoir prendre les plans puis les remettre au siège de la NASA où ils sont actuellement. Il sait que les dossiers seront transportés à Cap Canaveral le 18 Février dans un fourgon blindé (nouveau diapositive, montrant l’itinéraire du fourgon). Il connaît l’Itinéraire et compte les voler à ce moment là, les remplaçant pas des faux. Toute son opération va se dérouler comme prévu. Les plans vont être transportés à Atlanta. Il ils resteront une semaine, le temps q ue Coren vienne trois jours après leur arrivée, les étudie, les copie puis les envoie à Cap Canaveral, où un espion infiltré va les remettre dans le coffre. Ce dernier reprendra les faux plans, qui iront à l’institut de recherche. »
Une main volontaire se lève en bout de table. C’est la femme de Vaughn. Lauren. Une blonde aussi intelligente que coincé, avec de magnifiques yeux bleus, totalement inexpressifs aux yeux de Sydney.
_ « personne n’as vérifié les plans à leur arrivée à Cap Canaveral ?
_ En fait pour plus de sécurité, le coffre dans lequel ils sont transportés n’est jamais ouvert. Excepté environ une semaine après leur arrivée…. La deuxième partie de la mission consiste à empêcher Coren de voir ces plans. Le lieu où ils stockés à Atlanta vient de nous être communiqué. Il s’agit d’un hôtel luxueux tout à fait au sud d’Atlanta. Nous allons envoyer quatre de nos meilleurs agents pour assurer la réussite de la mission. »
La tension monte cette fois encore, frisant l’implosion.
_ « Agents Mickael et Lauren Vaughn vous irez en tant que Mickael et Lauren Dinsten………… puis Sydney tu ira avec … il va bientôt arriver. « Il essaie un sourire gêné et crispé, qu’est-ce qui va me tomber dessus ? » pense Sydney. Elle regarde autour d’elle. Une place est libre à côté d’elle. Elle n’y avait pas fait attention en arrivant. Mais quelque part elle est heureuse de partir enfin en mission. Le bureau commençait à la rendre folle !
Mais alors qu’elle savoure cet instant, des pas se font entendre dans le couloir. La porte s’ouvre et Sydney reçoit un violent coup au cœur. Elle n’en montre rien, mais un ouragan de sentiments se déchaîne dans son esprit. Elle aurait reconnu ce sourire sadique et nonchalant partout. Mais elle ne peut que murmurer entre ses dents :
_ « Sark…..
_ mademoiselle Bristow, à quand remonte notre dernière rencontre ?
_ pas assez longtemps à mon goût monsieur Sark.
_ je vois que vous n’avez pas perdu votre sens de l’ironie et de l’humour, ce qui est un bon point pour vous compte tenu des circonstances. »
Sydney se contente de serrer les dents, lui lançant un sourire hypocrite. Sark sourit de plus bel. Il prend place à côté d’elle et elle sent un frisson de rage la parcourir. Qu’elle aimerait le tuer à cet instant précis ! Dixon lance des regards inquiets autour de lui pendant que Sydney essaie de se donner une contenance, bouillonnant de rage. Il continu, s’adressant à elle :
_ « Durant ton absence, monsieur Sark ici présent à fait preuve d’une grande loyauté à notre égard, essayant de racheter ses fautes par tous les moyens… la vérité c’est que nous avons passé un accord avec lui : en échange de ses services et de certaines de ses connaissances, nous le laissons exercer certaines de ses activités. Nous lui avons demandé son aide pour cette mission afin d’en assurer le succès…….. bien…. Voici vos passeports vous serez Julian et Sydney Sullivan. Rendez-vous ici, 7 h du matin pour fixer les derniers détails. »
Dixon éteint le projecteur et regarde Sydney qui lui rend un regard glacial, se levant calmement. Au moment où elle se lève, Sydney entend Sark lui murmurer :
_ « serez vous passer outre Sark ? »
Elle sursaute mais, croyant avoir mal entendu se lève et part…
La nuit que Sydney essaie en vain de finir est parsemée de cauchemars. Toujours ce même homme, le visage caché dans l’ombre, lui disant que maintenant, tout est fini. Une lumière rouge au dessus d’elle et le reflet d’une seringue dans un miroir à se droite. Puis, comme chaque fois elle se réveille, en sueur, cherchant un quelconque réconfort qu’elle ne trouve pas…
Il est cinq heures du matin. Elle se lève et se prépare pour aller à la réunion des derniers préparatifs de la mission. Le voilà son réconfort : elle peut enfin partir…
Elle arrive aux bureaux de la CIA, passe les lignes de sécurité et se dirige vers la salle de réunion. Vaughn et sa femme sont déjà là. Elle leur adresse un sourire crispé et va s’asseoir en face, évitant le regard du jeune homme. Dixon arrive bientôt, suivi ensuite de Sark. Il vient lui même s’asseoir à côté d’elle et elle sent tout son corps se contracter, comme pour s’apprêter à se battre. Dixon commence alors le récapitulatif :
_ « Les plan arriveront dans 12 h à Atlanta. Vous y serez dans 17 heures. En arrivant la bas, le reste de votre ordre de mission vous sera communiqué. Marshall c’est à vous. »
Le jeune homme se tenait en arrière de Dixon et Sydney n’avait pas fait attention à lui jusqu’à maintenant. Comme toujours, il est nerveux de présenter ses dernières trouvailles en matière de technologie. Au moins une chose qui n’a pas changé : Marshall. Il s’avance et Dixon lui laisse sa place. Il tient à la main une grande mallette métallique qu’il pose sur la table et ouvre. Il en sort des lunettes de soleil.
_ « Bien… alors pour une fois j’ai décidé de faire quelque chose d’esthétique… vous voyez » il met les lunettes « bon d’accord sur moi j’avoue que ça fait un peu… mouche… mais sur vous agent Bristow, je suis sur qu’elle seront parfaites et de toute façon…
_ Marshall !!! (Dixon)
_ Oh désolé, c’est l’excitation ! Ces lunettes, donc, sont en fait des scanners osseux. Ben oui, comme vous vous en doutez notre homme ne va pas venir avec son vrai visage. Il va sûrement venir avec un masque de première qualité en latex ; et le seul moyen de savoir c’est lui ou pas, c’est de scanner son visage sous le latex. En fait les lunettes sont équipées de puces mémoires pas plus grandes que l’ongle du petit doigt, vous voyez »
Marshall lève un peu la main. Sydney entend murmurer Sark à côté d’elle :
_ « Seigneur… », il semblerait que lui aussi ai du supporter Marshall durant ces deux ans…
Ce dernier continue sous les regards amusés de Sydney et Sark et réprobateurs de Lauren, Dixon et Vaughn.
_ « Ces puces mémoires contiennent le dossier d’Ethaniel Coren bien entendu, mais aussi celui la plupart de ses contacts. Il faudra en moyenne trois dixièmes de secondes à ces puces pour vous dire si c’est Coren ou bien un de ses contacts ; une merveille ! » il regarde avec admiration les lunettes pendant quelques secondes puis se reprend :
_ « A part ces lunettes dont vous serez tous équipés, il y a aussi cette bague attribuée à chacun. Pour faire court c’est une sorte de détecteur de mensonge. Il suffit qu’une partie de la bague entre en contact avec la peau de celui que vous interrogez et s’il ment, la bague vous envoie une petite décharge électrique que vous serez seul à sentir. En fait, le principe c’est que la bague arrive à sentir chaque pulsation cardiaque avec un seul contact… mais bon, je pense qu’il est temps pour vous d’y aller alors, ben, bon voyage ! »
Tout le monde se lève et Sydney reste un peu retrait.
Marshall s’approche d’elle :
_ « Euh... Agent Bristow... heureux que vous soyez, enfin, revenue.
_ Merci Marshall. Oh fait génial les gadgets.
_ Ah ben merci et bonne chance ! »
Sur ce, Marshall part et Sydney se retrouve, une fois de plus, seule. Après environ une heure en voiture, Sydney arrive dans un aéroport, désert. Bizarrement, elle se souviens de tout. Pourtant ça fait si longtemps… mais combien de fois n’as t’elle pas ressassé toutes ces missions passées, s’offrant un peu de liberté. Ca commence toujours par un aéroport désert. Juste un jet en plein milieu de la piste et des hommes en costumes noirs statiques devant le jet.
Elle y monte. Vaughn y est déjà et sa chère femme n’est s’en doute pas loin. En se retournant, elle voit Sark arriver, vêtu d’une chemise blanche dont les manches sont retroussées, d’un pantalon noir bien coupé et à peine moulant et de chaussures noires elles aussi. Il marche vers le jet et elle essaie de s’imaginer ce que lui, Julian Sark, à bien pu faire pendant ces deux ans. « torturer, tuer des gens, faire exploser des trucs, passer le temps quoi » pense-t-elle.
Elle entre dans le jet et s’assoie un peu au fond, le plus loin possible du couple parfait. Une mallette est posée sur le siège à côté d’elle. Elle la prend et regarde ce qu’elle contient : son numéro de chambre, son nom, son passé et sa vie fictifs ; carte d’identité, etc… et, en remuant les papiers, elle se retient d’envoyer la mallette à travers l’avion.
Une bague a été posée sur le fond. Elle est fine, en or blanc, ondulée avec un petit diamant incrusté sur le dessus et elle sait qu’elle devra la mettre pour jouer son rôle. Elle la prend et a comme une impression de déjà vu. Elle fait tourner la bague entre ses mains.
C’est à ce moment que Sark choisit d’entrer dans l’avion. Il regarde autour de lui et viens s’asseoir sur le côté gauche un peu fond. A trois places vers la droite de Sydney. Lui aussi prend la mallette et regarde rapidement les papiers qu’elle contient. Aucune bague… c’est ce que Sydney voit en observant Sark su coin de l’œil. Il glisse la main dans la poche et en sort une. c’est un simple anneau d’or blanc qu’il glisse à son doigt et qu’il fait tourner lentement autour. Il sait qu’elle le regarde. Qu’elle essaie de comprendre, mais si lui même pouvait… pourquoi a t’il voulu venir ? il n’en sait rien. Tout ce qui compte maintenant c’est qu’elle le regarde, et qu’il le sait…
Elle fixe l'alliance qu’il a mit autour de son doigt et qu’il tourne lentement. C’est comme un geste hypnotique. Elle ne peut s’empêcher de rester à la contempler, d’abord du coin de l’œil puis totalement.
Puis elle reporte enfin son attention sur sa propre alliance et remarque que le diamant est coupé en deux. Mais bientôt elle sens le sommeil la gagner et s’endort, peut être vers d’autres cauchemars.
Lorsqu’elle se réveille, elle se rend compte qu’ils sont encore à trois heures de l’arrivée. Alors elle commence à étudier la femme qu’elle doit être :
Personnalité : Aucune précision
Situation : Mariée à Julian Sullivan
Métier : Tiens un magasin d’antiquités et d’art dans une banlieue de San Francisco
Raisons : Vacances
Dans sa première inspection, elle n’avait pas vu un livre ancien au fond de la mallette. Elle le prend et commence à le feuilleter : « voile d’un passé ». le nom de l’auteur n’apparaît nulle part, pas plus que sa biographie ou sa photo. Il n’y a même pas de résumé. C’est comme si le livre avait été écrit sans l’intention d’être vendu. Elle commence à le lire : il parle d’une femme dont l’âge n’est pas précisé et qui semble voir le monde pour le première fois. Au bout d’une heure, elle part se changer. Elle ressort de la cabine, un dos nu beige serré et un jean blanc. Des nus pieds blanc cassés à talon haut viennent parfaire le tenue. Vaughn la regarde un instant, mais s’abstient de tout commentaire, évitant, une fois de plus, son regard. Sark, quant à lui, se contente d’un regard approbateur et d’un sourire en coin que la jeune femme fait mine d’ignorer.
_ « Eh bien se sera un réel plaisir de jouer votre époux Sydney.
_ Agent Bristow pour vous. Et je compte bien terminer cette mission au plus vite.
_ Alors pourquoi cette excitation ancienne dans votre voix. »
Sydney se retourne d’un coup vers Sark et plonge son regard dans le sien. Il a deviné. Sa première mission depuis qu’elle est revenue et il sait qu’elle est heureuse. Enfin, presque. Ils restent quelques secondes à se regarder l’un l’autre ainsi comme un combat silencieux puis elle tourne la tête et regarde par la fenêtre. Bientôt l’avion commence à ralentir. Ils sont arrivé à Atlanta. Au moment de descendre de l’avion, Sydney sent quelqu’un lui tirer le bras vers l’arrière, la ramenant à l’intérieur de l’appareil. C’est Sark.
_ « Vous me décevez agent Bristow. Oublier votre bague de fiançailles. »
Elle ne trouve rien à répondre. Il sort la bague de sa poche et prend la main de Sydney dans la sienne. Plus tendrement qu’elle ne l’aurait cru en fait, sans qu’elle le quitte des yeux un seul instant. Il l’a glisse lentement sur son doigt et continu, la faisant presque sursauter :
_ « Ainsi votre rôle sera plus facile »
Il descend de l’appareil suivit de Sydney qui tourne inconsciemment la bague autour de son doigt…
Ils sont accueillis par un homme en costume cravate qui leur affiche un sourire radieux.
_ « mesdames et messieurs, je suis heureux de vous accueillir à l’hôtel *Mongom et Cie*. Je suis navré que vous ayez eu à voyager tous les quatre, en temps normal nos clients arrivent par jet privé, pas tous en même temps ! »
L’homme essaya un rire mais, ne trouvant aucuns échos, le termine par un toussotement et montre le magnifique hôtel qui se tient derrière avec fierté :
_ « Bienvenue ! »
Sydney regarde avec émerveillement l’hôtel qui se tient devant eux, ou plutôt le château. Car s’en était un, semblerait-il, avant. Maintenant il est entoure d’un merveilleux jardin à droite, et le reste est occupé par une magnifique pelouse ou se côtoient fontaines de la renaissance et terrains de golf. Plusieurs piscines sont placées à gauche. L’entrée du château est une immense porte en bois massif dont les gravures deviennent de plus nombreuses à mesure qu’il approchent.
Et c’est justement parce qu’elle regarde tout ce qui s’étale devant elle qu’elle en voit pas Sark qui s’approche d’elle et passe sa main autour de sa taille, lui caressant un peule bas du dos en même temps. Elle sursaute un peu mais ne le repousse pas pour ne pas attirer les soupçons de l’homme qui les a accueillis. Elle pose sa tête sur son épaule pour lui murmurer :
_ « enlève ta main ou je te prédis que tu va bientôt t’évanouir »
Pour toute réponse, Sark lui caresse un peu la hanche et finit par enlever sa main, un sourire sur les lèvres et une lueur dans ses yeux froids et gris-bleus pâle.
Sydney le regarde s’éloigner et continue de marcher vers l’entrée du château, ne pensant qu’à un bon bain moussant et un dîner énorme. Durant quelques secondes, elle a oublié la mission, et maintenant elle s’en mords la lèvre…
Chapitre 3 : « je vais le tuer ! »
Après avoir déposé ses affaires dans la chambre 3014 en compagnie de Sark, Sydney passe un long moment à flâner dans les immenses couloirs du château. Elle regarde avec un émerveillement contrôlé autour d’elle. Mais elle garde en tête la mission et prie à chaque instant pour qu’elle soit longue, peut-être est-ce la dernière ?
Lorsqu’ils sont arrivés dans leur chambre respective, les deux « couples » ont trouvé sur le lit une mallette contenant deux paires de lunettes et deux bagues. Celle de Sydney est épaisse, en argent, des signes chinois gravés sur le contour ; tandis que celle de Sark est couleur cuivre et d’une simplicité banale.
Lorsque, enfin, arrive le moment de dîner, les quatre espions acceptent d’un comme un accord de passer la soirée ensemble, prétextant qu’ils ont fait connaissance dans le jet qui les a amenés là-bas. Vaughn sort de la chambre en premier et attend Lauren, en écoutant discrètement ce qui se passe derrière la porte de la chambre Sydney et Sark. Il entend des pas étouffés sur la moquette rouge bordeaux se rapprocher de la porte. Elle s’ouvre sans bruit ; c’est Sark. On dirait qu’il vient de se faire jeter de la chambre par Sydney, ce qui arrache inconsciemment un léger sourire à Vaughn. Sark, se rendant compte de la présence de Vaughn, essaie à nouveau de rentrer dans la chambre. Ils se rend compte que Sydney l’as verrouillé de l’intérieur. Il s’énerve de plus en plus lorsque la porte s’ouvre enfin ; s’apprêtant à crier contre Sydney, il s’arrête d’un seul coup et regarde la merveilleuse créature qui se tient devant lui. Ell e porte une robe de soirée noire, décolletée sur le devant avec de fines bretelles rattachées derrière par des fils s’entrecroisant, dénudant partiellement son dos jusque dans le bas des reins et une fente sur la droite monte jusqu’au milieu de la cuisse. Elle a monté ses cheveux en tresse indienne, en laissant dépasser quelques mèches qui vienne barrer un visage peu maquillé. Mais ce n’est rien comparé au sourire radieux et triomphant que lance la jeune femme à Sark :
_ « Eh bien Monsieur Sark, où est votre accent Britannique que vous affectionnez tant ? »
il ne fait que reprendre ses esprit et détourne la tête pour s’offrir une échappatoire avec Vaughn. Mais celui-ci s’est reprit quelques secondes avant lui. Lauren sort alors de la chambre, une robe bleu nuit et maquillé comme il faut. Elle serait parfaite si seulement cette lueur qui illumine le visage de Sydney éclairait aussi le sien. Mais la béatitude n’est plus d’actualité et elle regarde son mari qui lui rend un sourire sincère. Quant à Sydney, elle est trop heureuse d’avoir gagné une manche sur Sark pour se laisser abattre.
Lorsqu’ils sont arrivés à l’hôtel d’autres précisions de Dixon les attendaient pas e-mail. Il disait que Coren aimait particulièrement les femmes dont le mariage était parfait ; il se plaisait à détruire tout ce qui était beau autour de lui. Les gens qui le côtoient parlent aussi d’une sorte don qu’il aurait pour savoir ce que les gens ressentent. Selon Dixon, il ne fallait négliger aucun détail. Sydney avait pour mission de séduire Coren et, pour cela, devait filer le parfait amour avec Sark. Lorsqu’elle avait lu le message, elle s’était contenté de serrer les dents et de bredouiller : « je vais le tuer ». En parlant évidemment de Dixon, et peut être un peu aussi de Sark…
Mais pour l’instant tous les quatre marchent vers une table au fond de la grande salle de bal. Coren est assis à droite, un peu en avant de leur table. Il était arrivé à peine quelques heures plus tôt. Coren passe en revue chaque femme de la salle et regarde avec plus d’attention Sydney qui souri de plus bel. Mais Coren détourne bientôt le regard, Sydney n’est pas au bras de Sark. Leur table se trouve encore à une dizaine de mètres. Sydney se rapproche de Sark qui saisi immédiatement le message et se contente de la prendre par la taille en lui donnant un baiser sulfureux et long dans le cou.
Sydney, commençant à être habitué à ce genre d’attitude déconcertante, ne fait que lui dire tout bas, pour qu’il soit le seul à l’entendre :
_ « vous ne devriez pas vous engager dans ce genre de jeu M. Sark. Vous risqueriez de perdre.
_ Sydney, nous savons tous les deux que je suis passé maître dans l’art de gagner
_ dans ce cas, que la fête commence. »
Sue ce, elle glisse sa main sur celle de Sark et pose sa tête sur son épaule. Ils arrivent bientôt à la table et Vaughn tient dans sa main celle de sa femme. Sydney et Sark, quant à eux, commence leur jeu, dans le seul but, bien entendu, d’assurer le succès de la mission…
Sydney glisse lentement une main dans le cou de Sark et l’attire vers lui, effleurant ses lèvres et espérant prouver au jeune homme qu’il ne peut pas gagner. Mais au lieu de cela, il passe une main sensuelle sur sa cuisse et la musique se fait plus lointaine, pour l’un comme pour l’autre. Vaughn, remarquant leur manège, essaie d’engager la conversation mais n’obtient que des répondes affirmatives ou négatives. Puis Sark se lève et entraîne Sydney sur la piste de danse, juste devant Coren. Vaughn ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement, tout cela n’est que pour la mission. Sark continu à laisser ses mains balader le long du dos de Sydney en lui embrassant les épaules puis les cou, en remontant doucement. Enfin elle ne peut réprimer un frisson que Sark voit comme une victoire. Mais il continu ; il est surpris lorsqu’il sent Sydney lui embrasser le cou à son tour et lui mordiller l’oreille.
Cependant la musique se termine, et chacun voit dans les yeux de l’autre une lueur de victoire qui s’estompe peu à peu, voyant la détermination de l’autre. Ce manège aura au moins servi à attirer l’attention de Coren qui, à présent, dévore Sydney des yeux.
Elle et Sark reviennent à leurs places et Vaughn ne manque pas de leur faire remarquer :
_ « vous êtes dingues ou quoi ? qu’est-ce que vous croyez, que vous allez arriver à quelque chose comme ça ?
mais Sydney le coupe avant qu’il puisse continuer :
_ tu ferais mieux de regarder Coren, lui me dévore littéralement des yeux ! »
Elle prend sa coupe et la lève vers Coren. Sark à passé un bras sur le dossier de la chaise de Sydney et cette dernière de réagit pas. Vaughn ne cesse de regarder ma scène devant ses yeux du bras à Sydney en passant par Sark. Mais bientôt ils doivent partir dormir et Sydney et Sark arrêtent leur manège dès qu’ils ne sont plus en vue de Coren. Ils se mettent à rire de leur mascarade pendant plusieurs minutes en avançant vers leur chambre ; Vaughn, qui les suit accompagné de Lauren ; s’arrête un instant et réalise. Depuis qu’elle est revenue, Sydney n’as fait qu’esquisser des sourires discrets, aucun rire franc. Sauf maintenant. Ce doit être le fait qu’elle soit en mission. Oui, c’est cela …
Chapitre 4 : Règlements de comptes.
_ « Sydney, qu’est-ce qui s’est passé hier soir ?
_ Ecoute Vaughn, ne va pas t’imaginer des choses ok ?
_ Alors ne va pas tomber amoureuse du premier psychopathe venu.
_ Quoi ?
_ Tu as très bien entendu. J’ai vu comment tu étais hier soir…
_ Tu te trompes.
_ Peut être pas. Après tout ce que tu as vécu…
_ IL A TUE FRAN !!! Comment peut tu penser une seule seconde que je puisse éprouver pour lui autre chose que de la haine.
_ …
_ Hier soir, je n’étais pas moi-même d’accord. Je veux réussir cette mission. Et tu veux savoir la vérité ? Oui hier soir j’étais heureuse, pour le première fois depuis que je suis revenue. La haine que Sark et moi éprouvons l’un vers l’autre maintenant je suis presque heureuse qu’elle existe. Parce que… il est le seul… le seul Vaughn… qui ne me regarde pas comme une bête curieuse ou bien avec compassion. Il reste le même qu’avant.
_ Ce n’est pas comme moi c’est ça.
_ Ce n’est pas ce que j’ai dit.
_ Mais tu l’as pensé…… Sydney j’ai attendu, mais j’étais au fond du gouffre. Souvent, le soir je me mettais à boire et à parler tout seul à une femme qui n’était pas là…
_ Alors maintenant tu me reproches de ne pas avoir été là ?
_ Sydney, quand Lauren est arrivée au début je l’ai repoussée ; et avant que j’ai le temps de réaliser ce qui m’arrivait, j’étais devant l’autel. Tu ne peux pas savoir comme je m’en suis voulu.
_ Vaughn……… je me fiche de tes états d’âme. J’ai perdu ma vie et tous les gens que j’aimais comme ça, d’un seul coup, et toi… tu me parle de ta stupide culpabilité. Si tu a épousé Lauren c’est que tu l’aimais, et je respecte ça.
_ Je pense que l’on devrait arrêter cette conversation avant de dire des choses que l’on regretteraient par la suite.
_ Oui.
_…
_ Encore une chose Vaughn. Quand je regarde Sark dans les yeux, je n’y voit que de la haine. Quand je regarde dans les tiens, j’y vois quelque chose qui fait plus mal encore. Ta fichu culpabilité. »
Sydney à maintenant les larmes aux yeux. Elle a remué en une seule conversation tous les souvenirs qui la font tellement souffrir.
A l’angle du mur derrière les deux anciens amants, une ombre disparaît. Sydney entre en trombe dans la chambre, espérant ne pas y trouver Sark. Mais c’est mal connaître le tueur.
_ « Sydney ? »
Il sort de la salle de bain, les cheveux humide et habillé de son éternelles chemise blanche avec un pantalon beige.
_ « Qu’est-ce qui se passe ? Un problème avec le couple parfait ? »
Sydney relève doucement la tête, des larmes séchées sur les joues qu’elle essuie d’un revers de manche. Elle dis, d’une voix un peu tremblante qui se veut pourtant d’un calme olympien vu les circonstances :
_ « J’espérais ne pas vous trouver ici Monsieur Sark »
Elle se lève et se dirige vers la sortie mais Sark la retiens par le bras. Pourtant au lieu de la réconforter, il ne fait que lui dire :
_ « Fran ne devait pas mourir. Je ne l’ai appris que peu de temps après. Je…… je suis désolé.
_ (un temps) Vous l’aimiez ?
_ Qui ?
_ Alysson Doren.
_ ( un temps ) J’ai aimé la femme qu’elle était, pas celle qu’elle est devenue.
_ Je ne savais pas que vous pouviez aimer. »
A ce moment, Sark la regarde bizarrement et elle sens comme un air de complicité qu’il lui lance. Et il répond, revêtant à nouveau son masque froid :
_ « Enfin, pourquoi s’en tenir à des stéréotypes. Ce n’est parce que j’ai tué et torturer des gens que je suis sans cœur. »
Sydney ne peut réprimer un léger sourire. Elle se rend alors compte que leurs deux visage sont à quelques centimètres à peine l’un de l’autre. Elle peut sentir son souffle lent sur son front et son regard posé sur elle. Elle relève quelque peu la tête et croise le regard du tueur. Elle voudrait sortir de ces yeux si profonds, mais elle ne peut que s’y noyer. Elle sent que l’identité de l’homme qui se trouve si près d’elle est en train de s’enfuir dans un recoin oublié de son esprit.
Ils restent tous les deux ainsi durant un long moment, s’observant l’un l’autre et cherchant une explication logique à cette proximité. Sydney sent son cœur battre de plus en plus vite. Elle est vulnérable. Oui c’est ça il faut qu’elle se dise qu’elle est vulnérable, que c’est pour ça qu’elle laisse le tueur être si près d’elle. Et puis plus rien. Depuis combien de temps cela ne lui était pas arrivé. Tous ses sentiments embrouillés et douloureux s’évanouissent et laissent place à un désert silencieux et apaisant noyé dans les yeux glacés de Sark. La paix, enfin, c’est un peu comme s’il lui offrait une sorte de rédemption momentanée.
Il faut qu’elle se rappelle. C’est un tueur, celui qu’elle se doit de combattre. Alors, sans le repousser, elle s’enfuit en laissant la porte entrouverte. Elle marche un long moment dans les couloirs du château, les larmes aux yeux, la douleur plein le cœur et surtout, ses sentiments qu’elle hais, revenus.
Alors qu’elle est perdue dans ses pensées, elle bute contre un homme. Elle relève la tête et reconnaît Coren. Sa première réaction est de reculer, mais elle se ressaisit et reste statique. Il lui adresse un sourire charmeur :
_ « Madame Sullivan je présume ?
_ Vous présumez bien.
_ Je ne vois votre mari. Il est derrière je présume.
_ Vous ne savez faire que présumer ?
_ Non, je sais aussi inviter une magnifique femme à boire un verre dans mes appartements.
_ Et vous savez aussi comment oublier. Allons, nous avons parlé de mon mari à l’instant.
_ Ce verre est purement amical. J’aimerais juste que nous fassions connaissances. »
Malgré tout ce qui venait de lui arriver, Sydney arriva tout de même à garder son sang froid, en jouant parfaitement le jeu de Coren. Mais elle fini par décliner son offre, elle n’est pas encore assez bien pour arriver à long terme à cacher ses sentiments. Elle retourne donc vers sa chambre afin de se préparer pour le déjeuné.
Quand elle pose la main sur la poignée de porte, elle se rend compte que le demi diamant à glissé dessous. Elle tourne la bague et remet le diamant dessus. Elle ouvre la porte et se rend compte que Sark n’est pas là. En revanche un plateau a été posé sur le lit. Elle s’en approche et voit qu’un mot a été posé à son attention à côté. Elle l’ouvre, il est de Sark :
J’ai pensé que vous préféreriez déjeuner seule. Et je pense que votre compagnie aurait été quelque peu monotone. J’ai commandé pour vous une salade de crudité, du saumon avec sauce, et pour accompagner, un vin de bon cru qui devrait vous plaire. Bien entendu, tout cela sera au frais de votre employeur si cher à votre cœur. Si, par un miracle dont je ne connaîtrais pas l’origine, vous décidiez de laisser quelqu’un vous accompagner, vous me soulageriez en m’appelant. Je ne sais pas si je pourrais supporter longtemps la compagnie du merveilleux couple qui nous fait le plaisir d’être avec nous durant cette mission. J’écris cela bien entendu sans une once de rancœur. Sark.
Sydney commence à sourire en lisant le mot, et encore plus lorsqu’elle soulève le couvercle de son déjeuner. Il y a tout ce qu’elle aime. Et lorsqu’elle regarde l’étiquette du vin que Sark lui propose, un ne peut retenir un cri de surprise quand elle se voit que c’est, encore, ce qu’elle adore.
Elle s’apprête à commencer déjeuner lorsqu’elle voit sa pseudo bague de fiançailles tournée encore vers l’intérieur. Elle la retourne. Elle voit le combiné du téléphone du coin de l’œil et, après quelques secondes de réflexion, décide de la prendre. Elle compose le numéro de la réception.
_ « Bonjour. Pourriez vous demander à quelqu’un de monter pour moi ? ( un temps) merci beaucoup. (un temps) il est grand bond et il est assis à une table avec un couple. Il est seul. (un temps ) vous envoyez quelqu’un le chercher ? merci infiniment. Pourriez vous juste lui dire que quelqu’un lui demande de monter pour le soulager d’un poids douloureux. (un temps) merci encore. Au revoir (un temps). » Elle raccroche le combiné, un sourire accroché aux lèvres…
Chapitre 5 : Un déjeuner pour deux
« Bonjour. Pourriez vous demander à quelqu’un de monter pour moi ? ( un temps) merci beaucoup. (un temps) il est grand bond et il est assis à une table avec un couple. Il est seul. (un temps ) vous envoyez quelqu’un le chercher ? merci infiniment. Pourriez vous juste lui dire que quelqu’un lui demande de monter pour le soulager d’un poids douloureux. (un temps) merci encore. Au revoir (un temps). » Elle raccroche le combiné, un sourire accroché aux lèvres…
Sark arrive quelques minutes plus tard, un sourire de soulagement sur le visage. Il voit sur le lit que le plateau de Sydney n’a pas été entamé. La jeune femme sort alors de la salle de bain.
_ « Vous en avez mis du temps ! Je commençais à penser que vous préfériez rester en bas !
_ Disons juste qu’il est difficile de s’éclipser d’un couple aussi mignon. Ils n’arrêtaient pas de me demander où j’allais. Ils pensaient sûrement que j’allais concocter un plan diabolique avec je ne sais quel idiot.
_ Coren.
_ Possible. Mais le fait est que je suis ici et que je n’ai pas mangé.
_ Votre plateau devrait bientôt arriver.
_ mon plateau ? Mademoiselle Bristow, loin de moi l’idée de vous froisser mais beaucoup ont déjà essayé de deviner mes goûts et ils s’y sont cassé les dents.
_ Nous verrons bien. J’ai fait ça au feeling. »
Un coup retenti à la porte.
_ « C’est sûrement votre plateau. »
Sydney va ouvrir et tombe sur un serveur qui attend sûrement le pourboire. Pour jouer son rôle au mieux, Sydney appelle Sark :
_ « Chéri, le plateau est arrivé. Tu veux bien venir donner un pourboire au serveur, je n’ai rien sur moi !
_ Tout de suite nounours ! »
Sark arrive à la porte, un sourire de triomphe au visage.
_ « Tenez. »
Sark donne au serveur un billet de cinq dollars. Ce dernier s’en va après avoir mis le chariot dans la chambre, en leur souhaitant un bonne appétit, puis en adressant un clin d’œil à Sark.
Sydney s’approche de lui.
_ « Merci pour le pourboire.
_ Non, merci à vous. »
Il lui adresse un énorme sourire et regarde la poche de la veste que Sydney porte. Cette dernière suit le regard de Sark et met la main dans la poche. Son billet de cinq dollars n’y est plus.
_ « Tueur et voleur ? Auriez-vous d’autre talents cachés M. Sark ?
_ Beaucoup d’autre. »
Il s’approche d’elle lentement, mesurant chaque pas pour être sur qu’elle ne le repousse pas. Il ne la quitte pas des yeux et, sans ciller une seule fois, franchi le dernier pas qui se rapproche. « mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Prépare-toi à avoir très mal mon vieux. Parce que là elle va m’envoyer valser ! »
Mais elle reste là, sans bouger, et attend un geste de la part du jeune homme. Elle se sent sa main, d’abord étendue le long de son corps, remonter doucement, effleurant par endroits le bras de Sydney. Elle frissonne. « Comment fait-il ça ? Mais c’est pas vrai, je suis complètement tarée ! Sark est là devant moi, et au lieu de le tuer, je fais rien ! Seigneur non retire ta main ! Et ses yeux … seigneur ils me rendent folle ! Claque, oui c’est ça une claque. Mais à qui, moi ou lui ? ».
La main de Sark vient effleurer le visage de Sydney, sans la quitter des yeux. Il prend une mèche délicatement et viens là ranger derrière l’oreille droite de la jeune fille. Elle ne le repousse pas. Il peut sentir le corps de Sydney tout contre lui, à peine quelques centimètres. Il approche doucement son visage du sien, elle ne fait toujours rien. Leurs deux cœurs battent la chamade et leurs souffles s’arrêtent. Plus que quelques millimètres…
TOC TOC ! un coup, deux coup. Sydney reprend ses esprits et essaie de se retirer. Sark fait de même. Elle va ouvrir, c’est Vaughn. Il semble désolé, il va s’excuser, elle le sent.
_ « Sydney je… je suis désolé. Pour notre conversation.
_ Je sais
_ Mais Sark est parti. Je ne sais où il est mais…
_ Sark ?
_ Qu’est-ce qui se passe, le serveur veut encore un pourboire ?
_ Tu vois Vaughn, ça ne servait à rien de s’inquiéter. Dis à Lauren que j’ai rencontré Coren. Il m’as invité à prendre un verre mais j’ai refusé, il risque de revenir à la charge. Il faut qu’elle contacte Dixon pour la suite de la mission.(un temps) Vaughn ?
_ Sark est ici.
_ oui, tu veux le voir ?
_ Qu’est-ce que vous faisiez ?
_ Nous déjeunions. »
La voix venait de derrière Sydney et Vaughn. Sark.
Vaughn, confus, fini pas s’en aller. Sydney se retourne vers Sark, comme si rien ne s’était passé.
_ « Et si vous regardiez ce que j’ai commandé pour vous. »
Sark s'avance vers le plateau et soulève le couvercle en argent. Pas de salade. Un peu de caviar de bonne qualité dans un coin. Du poisson.
_ « Qu’est-ce qui vous dit que je vais aimer ?
_ Rien, mais comme vous l’avez dit, c’est la CIA qui offre ! Alors autant faire des essais.
_ Parfait.
_ Vraiment ?
_ Oui, mais voyons le vin. »
Il regarde vers le seau en argent plein de glace qui aurait du contenir du vin. Il entend Sydney, derrière lui.
_ « J’ai pensé qu’essayer de deviner vos goût en matière de vin serait trop difficile. Je préfère m’arrêter au repas. »
Sark esquisse un sourire et ils commencent à manger. D’abord en silence, puis quelques mots sortent, et ils finissent pas discuter de tout et de rien. Sans jamais aborder le travail ou bien leur activités. Sark ne se confit pas beaucoup. Mais, au bout d’une heure :
_ « C’est bête pour lui.
_ Pour qui ?
_ L’agent Vaughn.
_…
_ La femme qu’il aime disparaît, il en épouse une autre et deux ans après celle qui avait disparut refait surface. En gros il est marié à une femme qu’il aime, mais il aime encore plus son ex.
_ Je ne vois pas de quoi vous parlez.
_ Allons Sydney. Vous pouvez duper tout le monde mais pas moi. Qu’est-ce qui a réellement changé ?
_ (un temps) Toute ma vie est vous le savez.
_ Je ne parlez de votre vie, mais de vous…
Chapitre 6 : Se souvenir est un droit
_ « C’est bête pour lui.
_ Pour qui ?
_ L’agent Vaughn.
_…
_ La femme qu’il aime disparaît, il en épouse une autre et deux ans après celle qui avait disparut refait surface. En gros il est marié à une femme qu’il aime, mais il aime encore plus son ex.
_ Je ne vois pas de quoi vous parlez.
_ Allons Sydney. Vous pouvez duper tout le monde mais pas moi. Qu’est-ce qui a réellement changé.
_ (un temps) Toute ma vie, est vous le savez.
_ Je ne parlez de votre vie, mais de vous… »
Partie I :
Sydney retourne brusquement la tête vers lui, comme foudroyée d’un éclair. Elle essaie de percer cette carapace qui entoure Sark. Elle se plonge dans ses yeux et attend qu’il fasse le premier pas. Qu’il lui dise pourquoi il pense qu’elle a changé. Au bout de quelques secondes, elle se rend compte qu’elle est sur le lit, assise en tailleur, et que Sark est assis sur le rebord du lit en face d’elle. Seuls leurs deux plateaux les séparent.
Elle quitte les yeux de Sark et s’aperçoit que le premier bouton de sa chemise est dégrafé. Il laisse entrevoir le torse de Sark que Sydney reste à contempler. « mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je suis devant SARK ! c’est SON torse que j’essaie d’imaginer là ! Je dois devenir complètement taré. C’est ça. Et pourtant le sentir tout près de moi…… si près……..
_ « NON ! »
Devant la mine déconfite de Sark, Sydney compris qu’elle avait hurlé ; pensé à voix haute. Elle se lève subitement et se dirige vers la salle de bain. Arrivée, elle ouvre le robinet, laisse couler un peu d’eau sur dans ses mains tendues et l’envoie sur son visage.
Fermant les yeux, elle cherche la serviette à tâtons, mais ne la trouve pas. Elle est surprise lorsqu’elle sent que quelqu’un la glisse dans sa mains tendue. Elle s’essuie le visage et se retourne : c’est Sark.
Pour la première fois, il lui sourit. Mais elle se rend compte que sont visage est toujours mouillé. Des larmes. Pourquoi pleure-t-elle ? Non, il ne faut pas qu’il la voit comme ça, qu’il voit des faiblesses. Elle commence à s’en aller sans même le remercier, de peur que sa voix tremble. Mais alors qu’elle approche de la porte, elle sens qu’il lui agrippe le bras. Il l’attire vers et la force à venir contre lui ?
Au début elle résiste, puis elle voit qu’il fait cela sans aucune agressivité. Elle se laisse alors bercer, la tête cotre le torse de Sark, par les battements réguliers de son cœur. Un sentiment bizarre l’envahit. Pour le première depuis très longtemps, elle se sent en sécurité. Elle se love un peu plus contre le jeune homme qui resserre ses bras autour de ses épaules. Alors elle se met à pleurer. A pleurer comme jamais. Elle laisse aller toute sa tristesse et sa rancœur. Après de longues minutes ainsi, ses larmes se tarissent.
Elle se recule un peu, sans toutefois repousser Sark. Et alors elle lui pose cette question qui est dans son esprit depuis le début de la mission :
_ « Et vous ? Qu’est-ce qui a changé en vous ? »
Sark se contente de plonger ses yeux froids mais adoucis à présent dans ceux, embués par les larmes, de Sydney. Et lentement, il laisse glisser sa main le long du bras de Sydney, jusqu’à son poignée. Il prend délicatement sa main et, sans quitter un seul instant des yeux Sydney, tourne la bague pour que le diamant soit sur le dessus. Puis il ajoute :
_ « Elle glisse tout le temps. »
C’est à ce moment, à cet instant précis que Sydney comprend. Elle comprend ce qui a changé en elle, ce qui s’est réellement passé.
Elle le voit se pencher vers elle et approcher, millimètres par millimètres sa bouche de la sienne. Leur lèvres s’effleurent puis se mêlent en un tendre baisé qui devient plus enflammé à chaque seconde.
Sydney passe ses mains dans le cou de Sark, qui resserre encore une fois son étreinte en caressant son dos. Chacun savoure ce baiser enfiévré et pris pour que ce ne sois pas un rêve. Il avance un peu, plaquant Sydney contre l’embrasure de la porte et commence à soulever son débardeur, effleurent sa peau dorée.
Leur baisé se fait plus passionné, chacun prend possession de l’autre. Sark quitte le bouche de Sydney et embrasse son cou, puis son épaule. Il soulève encore un peu le débardeur de Sydney et la sent qui passe à son tour ses mains sous sa chemise.
Elle déboutonne lentement celle-ci, caressant le torse du jeune homme qui ne peut réprimer un souffle rauque. Alors que leur deux corps ne sont séparés que par leur vêtements et que leur souffles se font plus rapides, Sydney entend la porte s’ouvrir.
Mais au lieu de repousser Sark, elle l’attire dans la salle de bain. Celui-ci vient de comprendre. Il s’arrête quelques secondes pour savoir qui c’est. Juste un serveur. Il vient reprendre leur plateaux. Il reprend ses baisés, attirant la jeune femme vers lui et faisant glisser délicatement la bretelle du débardeur de celle-ci. Il la sent contre lui, et ne peut s’empêcher de penser que…
D’autres pas. Cette fois tous deux s’arrêtent. Ils entendent Vaughn et Lauren demander au serveur où ils sont. Sark se retourne vers Sydney. Il sait que c’est fini, alors il la contemple, peut être plus jamais d’aussi près.
Mais elle garde ses bras autour de son cou et se retourne vers lui. Il lui lance un regard, lui demandant silencieusement ce qu’elle compte faire. Alors elle approche se lèvres des siennes et lui donne un cour baiser.
Elle se recule un peu, lui souri, puis se rhabille un peu. Lui remet ses cheveux en place et commence à reboutonner sa chemise. Sydney, qui a déjà fini, se colle à lui et lui souffle à l’oreille :
_ « Je me souviens Julian. »
Sark sourit. Elle l’as appelé Julian. Elle se dirige vers la porte et lui demande de se cacher. Il se poste dans la douche, derrière le rideau, et entend Sydney ouvrir la porte pour aller à la rencontre de Vaughn et sa femme.
Parti II :
Jamais il n’as été aussi heureux. Il a toujours été habitué à cacher ses émotions. Mais cette fois a été la plus dure. Il ne peut empêcher ses mains de trembler ou son cœur de battre comme jamais. Il se colle contre la paroi glacée de la douche pour se rafraîchir.
Sydney ne quitte pas ses pensées. Et a présent vient s’ajouter à tous les souvenirs qu’il a d’elle : ce moment. Son masque tombe pendant cette pensée. Mais ils se ressaisit et avance discrètement jusque dans la chambre. Ils sont tous parti.
Soudain, il entend des pas venir dans la direction de la chambre. Trois personnes, trop près pour qu’il puisse fuir.
Vaughn, Lauren et Sydney entrent dans la chambre. Tous sont étonnés de trouver Sark là, sauf Sydney, mais personne ne le remarque. Vaughn s’approche et lui demande sèchement :
_ « Où étiez-vous ? »
Sark regarde intensément Sydney sans éveiller les soupçons de Vaughn ou de Lauren. Puis il finit par répondre :
_ « J’étais avec une femme charmante qu m’as fait découvrir les joies d’Atlanta. Une vraie déesse. »
Sark ponctué cette phrase par un regard insolent à Vaughn suivit d’un sourire narquois. A l’évocation d’une femme, Sydney ne peut s’empêcher de sourire, pensant à ce qui vient de se passer entre eux. Jamais elle n’avait ressenti une telle passion. Jamais elle n’avait voulu autant sentir un homme près d’elle. Et jamais elle n’avait voulu se noyer dans les yeux de qui que ce soit.
Mais ce qui la troublée le plus, c’est la vision qu’elle a eu lorsque Sark, ou plutôt Julian, lui à remit la bague à l’endroit.
[Une plage, un couché de soleil.
Elle est assise sur une couverture et porte la bague avec le demi diamant.
Julian est à côté d’elle.
Il tient un verre de vin à la main.
Il le lui tend en souriant.]
C’est à ce moment que la vision s’arrête. Après plus d’une heure, Vaughn, Lauren, Sydney et Sark se retrouvent à nouveau dans la chambre d’hôtel, cette fois de Vaughn et Lauren. Lauren se retourne vers eux trois et commence :
_ « Monsieur Dixon à laissé entendre que Sydney devra entrer dans les appartements Coren. Pour cela elle devra s’y faire inviter, ce qui s’est déjà produit.
Sark : Et que devra elle faire pour cela ?
Lauren : Juste entrer.
Sark : Dans ce cas. Il nous faut un…
Sydney : ATTENDEZ !!!!! »
Tous se retournèrent vers elle.
Sydney : « les lunettes de Marshall. On ne les a pas utilisées.
Lauren : Si c’est vexer Marshall qui vous fait pousser de tels cris, ce n’est rien…
Sydney : La ferme ! Coren n’est pas venu masqué vous comprenez ? il n’est-pas-venu-masqué ».
Elle dit cette dernière phrase en détachant chaque syllabe.
_ « C’est exact »
La voix vient de derrière eux. Coren. Il s’avance, une arme pointée sur les quatre espions. Bientôt deux hommes apparaissent aussi. Lauren à l’air terrifié. Elle n’est pas habituée aux missions sur le terrain. Coren souri en s’approchant de Sydney.
_ « Comme j’aurais aimé que vous……. Finissiez votre mission. »
Elle lui lance un regard froid. Sark, quant à lui, se retient de sauter à la gorge de Coren.
La femme de ménage passe à côté des chambres 3006 3008 3010… Soudain, elle entend quatre coups de feu, elle en est certaine. Mais avant qu’elle puisse dire quoi que ce soit, un cinquième coup de feu retendit dans les couloirs désert de l’hôtel…
Chapitre 7 : Révélations douloureuses
Sydney : La ferme ! Coren n’est pas venu masqué vous comprenez ? il n’est-pas-venu-masqué ».
Elle dit cette dernière phrase end détachant chaque syllabe.
_ « C’est exact »
La voix vient de derrière eux. Coren. Il s’avance, une arme pointée sur les quatre espions. Bientôt deux hommes apparaissent aussi. Lauren à l’air terrifié. Elle n’est pas habituée aux missions sur le terrain. Coren souri en s’approchant de Sydney.
_ « Comme j’aurais aimé que vous……. Finissiez votre mission. »
Elle lui lance un regard froid. Sark, quant à lui, se retient de sauter à la gorge de Coren.
La femme de ménage passe à côté des chambres 3006 3008 3010… Soudain, elle entend quatre coups de feu, elle en est certaine. Mais avant qu’elle puisse dire quoi que ce soit, un cinquième coup de feu retendit dans les couloirs désert de l’hôtel…
Sydney se réveilla, un mal de tête comprimant ses tempes. Lentement, les souvenirs des dernières heures lui revinrent en mémoire.
Elle sourit un peu en pensant que, la dernière fois qu’elle s‘est évanouie, elle s’est « réveillée » deux ans plus tard. Elle balaye d’un revers de main cette pensée puis regarde autour d’elle. Tout est noir.
Même après que ses yeux se soient habitués à l’obscurité, elle ne voit toujours rien. Au moment où elle s’y attend le moins, plusieurs projecteurs s’allument au même instant, éblouissant Sydney.
Les yeux toujours fermés, elle entend des pas s’approcher d’elle. Elle se relève et essaie de regarder l’homme en face d’elle. Elle commence enfin à discerner les trais de ce dernier lorsqu’il commence à parler :
_ « Voilà donc la célèbre Sydney Bristow. Ou devrais-je dire Sydney Sullivan. Ou bien encore…. Julia Thorne. »
Sydney frémit à l’évocation de ce dernier nom. Selon Dixon, c’est celui qu’elle portait durant ces deux dernières années. L’homme continue :
_ « Vous savez que vous avez failli nous freiner quelque peu.
_ Qui êtes vous.
_ Quelqu’un qu’il ne vaux mieux pas énerver, mademoiselle Bristow.
_ L’Alliance ?
_ Voyons, plus haut encore !
_ Le convenant .
_ Voyons !!
_ Je sèche.
_ Agent Bristow, je veux que vous me répondiez sincèrement. Croyez-vous que Milo Rambaldi est réellement existé ?
_ Encore Rambaldi ! Mais c’est pas possible, ce mec est un véritable phénomène de société en soi ! »
La réponse de l’homme : un coup de pied au ventre de Sydney, qui tombe à genoux. Suivi du bruit d’une arme prête à tirer. Elle relève quelque peu la tête et répond :
_ « Je dirais que vu le nombre d’êtres qui se sont lancés dans l’œuvre de Rambaldi, oui.
_ (un temps) Milo Rambaldi est une pure invention. Il y a 500 ans, notre organisation, qui existait déjà, a crée de toutes pièces un homme. A travers des documents soit-disant laissés par cette homme, ils ont passé un message. Une arme absolue pourrait être construite. Et c’est la vérité Mademoiselle Bristow. Milo Rambaldi n’a jamais existé, mais son œuvre, elle, est belle est bien là. Les hommes qui l’ont construite ont décidés qu’elle serait notre, lorsque viendrait le moment. (un temps) C’est le moment. Un seul écrit parle de la véritable nature de ces hommes.
_ La page 47 du manuscrit de Rambaldi.
_ Vous êtes perspicace. En vérité de la CIA, du SD-6, de l’Alliance ou de Convenant, aucun n’a eu la véritable page 47. C’est nous qui l’avions.
_ Laissez moi deviner la suite : vous comptez recréer l’arme et conquérir le monde. Dîtes, dans le genre méchant, vous innovez pas beaucoup. »
Second coup au ventre.
_ « Se serait dommage d’abîmer un si beau visage vous ne croyez pas ? Ne m’obligez pas à utiliser la manière forte pour vous faire taire……. Je sais ce que vous vous demandez : pourquoi me raconte t’il tout ça ? et bien je vais vous le dire. »
Il s’approche de l’oreille de Sydney et lui murmure, après avoir humé quelques secondes son parfum pour la pousser à bout :
_ « Nous avons assemblé l’œuvre de Rambaldi. »
Il avait détaché chaque syllabe. Les yeux de Sydney s’agrandirent. L’homme, qu’elle a à présent identifié et qui se trouve être Coren, se recule et continue :
_ « L’écrit de la page 47 nous révélé que les homme qui ont construit l’arme l’ont fait grâce à un homme qui serait venu………. du futur. Apparemment dans un temps beaucoup plus lointain que nous. Ils leur a dit que l’arme devrait survivre au temps, dépecée en artefacts et serait, un jour, reconstituée par les descendants de ses hommes. Mais, la particularité de cette arme, c’est qu’il faut la « débloquer ». Et pour ce faire il nous faut …
_ …
_ Il y a une chose que révèle la véritable page de Rambaldi ainsi que toutes les autres…….. vous Sydney. C’est dans un recoin de votre esprit que se trouve la solution. Vous devez débloquer l’arme pour nous. La faire fonctionner.
_ C’est impossible.
_ Quoi donc ?
_ Ok. D’abord vous me dîtes que Milo Rambaldi n’a jamais existé mais que son arme absolue si. Ensuite que ceux l’on construit l’on fait grâce à un mec venu du futur. Ça j’ai déjà plus de mal à l’encaisser. Et pour finir en beauté et bien me faire comprendre que vous êtes complètement malade, que cette arme doit être activé avec…. un esprit qui se trouve en plus être le mien.
_ C’est à peu près ça.
_ Et pourquoi ne pas mettre un de vos sbires dans la machine. Je suis sûre que derrière leur carapace de dégénéré prêt à faire fonctionner n’importe quelle arme destructrice.
_ Nous avons déjà essayé. »
Il fait un pas sur le côté, laissant à Sydney le temps de voir un sac en plastique transparent. A l’intérieur, une sorte de liquide rouge répugnant qui donne encore plus envie de vomir Sydney.
_ « C’est tout ce qu’il reste de notre agent. On peut dire qu’il s’est littéralement liquéfié sur place. Je ne sais pas ce qu’il y a dans votre esprit que cet homme n’avait pas. Si nous la savions, cela fait un certain que vous seriez morte. Mais le fait est que nous avons besoin de vous. Alors ou vous décidez de nous aider de votre plein grés, ou nous employons la manière forte que j’affectionne tant. De toute façon, le résultat sera la même. »
Sydney reste un moment à réfléchir. Les projecteurs s’éteignent tout à coup et elle entend l’homme partir d’un pas pressé. Ça fait beaucoup digérer d’un seul coup. Elle le plus important, c’est qu’elle n’y croit pas…
Quelques minutes plus tard :
Sark se réveille, se tenant la tête à deux mains. Ils sent la présence de quelqu’un à ses côtés.
Il essai, en plissant les yeux, de voir, mais ne parvient qu’a se faire encore plus mal à la tête.
Une vois vient alors de derrière lui. A son premier souffle, il la reconnaît :
_ Sark, je ne te savais pas aussi douillé. Ce n’était qu’un petit tranquillisant de rien du tout !
_ Irina…
Sark se réveille, se tenant la tête à deux mains. Ils sent la présence de quelqu’un à ses côtés.
Il essai, en plissant les yeux, de voir, mais ne parvient qu’a se faire encore plus mal à la tête.
Une vois vient alors de derrière lui. A son premier souffle, il la reconnaît :
_ Sark, je ne te savais pas aussi douillé. Ce n’était qu’un petit tranquillisant de rien du tout !
_ Irina…
Depuis plus d’une heure maintenant, Sark et Irina se dévisagent, cherchant une faille dans le visage ou le regard de l’autre. Puis Irina se met enfin à parler :
_ « Je suis heureuse que tu sois là. Ça me permet de passer le temps.
_ Je ne compte pas rester longtemps ici. Et toi, ils t’ont eu ou bien c’est toi qui les commande.
_ Je dirais juste que je connais le goût de leurs tranquillisants.
_ Et tu n’a même pas réussi à t’échapper ? Tu me déçois Irina.
_ (un temps) Tu ne me remercie pas ?
_ Pour quoi ?
_ Tu le sais très bien. J’ai gardé ton secret auprès de Sydney. »
Sark tressaille. Un sourire de contentement apparaît lentement sur le visage d’Irina.
_ « Julian, qu’est-ce qui t’arrive enfin ? Avant tu ne te laissais jamais avoir.
_ Ne m’appelle pas comme ça.
_ J’ai le droit de t’appeler comme bon me semble. »
Sark hausse un peu le ton.
_ « Tu as perdu ce droit il y a longtemps.
_ Il fallait que Sydney quitte cette vie. Et j’ai tout fait pour cela.
_ Je crois que c’est le temps des explications.
_ Effectivement.
_ Alors je t’en prie Irina. Commences. Tes confessions seront sans doute plus intéressantes que les miennes… »
Vaughn commence enfin à reprendre connaissance. Il est dans un lit d’Hôpital. Sa tête lui fait un mal de chien. Il regarde autour et aperçoit Lauren, toujours inconsciente.
Il essai de remettre dans l’ordre les événements qui se sont produits. Au bout de quelques secondes, il voit un homme vêtu de noir s’approcher de son lit. Jack. Depuis la disparition de Sydney Jack Bristow essai d’avoir le moins de contacts avec lui. Surtout après son mariage.
Son regard ne trahi aucune émotion. Vaughn regarde attentivement Jack Bristow et se met, inconsciemment, à le comparer à Sark.
En songeant au jeune tueur, il ne peut s’empêcher de grimacer quelque peu. Depuis le premier jour, il l’a sentit. Quelque chose, entre Sydney et Sark, a changé. Quoi ? Il ne saurait le dire. Mais à présent, il sais qu’il a perdu Sydney, peut être pour toujours. Et il ne peut empêcher son cœur de souffrir ni ses poins de se serrer.
Il se rend soudain compte que Jack le dévisage aussi, une once de haine dans le regard. Il se met à parler avant que Vaughn n’ai pu esquisser un seul geste :
_ « Qu’est-ce qui s’est passé ?
_ Je n’en sais rien du tout.
_ Bien entendu.
_ Qu’est-ce que vous insinuez Jack ?
_ Je veux savoir où est ma fille.
_ ( un temps) Sydney s’est rendu compte, mais trop tard, que Coren n’était pas venu masqué à l’hôtel, donc ou il était trop sûr de lui, ou ils avait qu’on étaient là et il fallait qu’on le reconnaisse. Quelque secondes plus tard, il est arrivée. Lui et deux de ses hommes ont tirés sur nous. Avec des tranquillisants à forte dose si j’en juge par mon mal de crâne. Ensuite je ne me rappelle plus de rien. Vous avez appris quelque chose ?
_ J’avais un doute pour Coren. Voler des plans me semblais trop facile, de même que son plan. J’ai fait ouvrir le coffre puis fait expertiser les plans. Ce sont les bons. Ils n’ont jamais été échangés. Coren voulait autre chose dans cet Hôtel. Mais j’ignore encore quoi. Vous et Lauren vous en êtes sortis indemnes. Mais aucunes traces du Sark ou même de Sydney. On a retrouvé la femme de ménage morte dans le couloir à a peine 20 mètres de votre chambre.
_ (un long temps) Jack. Nous n’avons jamais vraiment eu l’occasion de discuter…… vous savez……. de ce qu s’est passé. Je tenais juste à me justifier du fait que…. J’ai épousé Lauren.
_ Agent Vaughn. Ce n’est pas moi qui vous blâme, vous le faîtes seul. Cependant, il vrai que lorsque Sydney a disparu, je l’ai cherché, pas vous. Je suis même allé jusqu’en prison pour elle. Vous avez trouvé une échappatoire en la personne de Lauren, moi en me raccrochant à l’amour que j’éprouve pour ma fille. C’est cela la différence entre vous et moi. Mais si ma fille arrive à vous pardonner, alors peut être que je le pourrais à mon tour. »
Jack avait dit cela, sans que sa voix ne fasse que trembler légèrement. Il sort enfin de la pièce, et Vaughn laisse échapper un soupir de soulagement. Il se retourne vers le lit de Lauren et le regarde tendrement…
_ « Alors Irina, tu as perdu ta langue. Ça fait plusieurs minutes que tu as les yeux dans le vague.
_ A vrai dire je réfléchissais. Tu sais aussi bien que moi, que tôt ou tard, le convenant aurait compris. Il fallait qu’elle revienne à son ancienne vie…
_ Commence par le début s’il te plaît.
_ Depuis quand est-ce qu’on se tutoie ?
_ Depuis que tu as essayé de tuer Sydney.
_ (un temps) Lorsque le convenant à organisé sa disparition, je l’ai tout de suite appris. Depuis plusieurs années, le convenant enlevait, par le même procédé qu’avec Sydney, les meilleurs agents de terrains, qu’ils soient du SD-6 de la CIA ou d’autres encore. Ils leur effaçaient la mémoire et faisaient d’eux ce qu’ils voulait. Comme effectuer des missions dangereuses et délicates. Puis ils leur effaçaient la mémoire sur les missions et leur rendaient leur ancienne vie.
_ Je sais déjà tout cela.
_ Sydney a été un de ses agents comme tu le sais. Le convenant m’avait promis, en échange de services, qu’ils ne toucheraient pas à Sydney. Mais, me croyant morte, comme beaucoup d’autres, ils ont rompus le contrat. J’ai suivi toutes ses missions. Puis j’ai appris qu’ils ne lui avaient pas effacés la mémoire. Sydney avait subit un lavage de cerveau. Je voulais intervenir lorsque j’ai appris que toi aussi, tu avais été enlevé. Bien que tu sois un agent du convenant lui même, il voulait te faire effectuer de missions dont tu ne te rappellerais pas plus tard. Ils vous ont faire aller en mission ensembles et….
_ Abrège.
_ Tu connais la suite.
_ Irina, ce que je veux savoir, c’est pourquoi tu as essayé de tuer Sydney.
_ Je voulais les forcer à laisser partir Sydney. Alors j’ai fait en sorte qu’elle avale régulièrement des pilules spéciales. Elle ne s’en est pas aperçue. Ces pilules devaient créer des lésions réversibles dans le cerveau. Cela forcerait le convenant à relâcher Sydney. Mais il n’a pas voulu. Et …. »
Un coup de feu. Il provenait de non loin de là. Sark entend les gardes qui paniquent derrière la porte. Il crient et essai de s’organiser pour retrouver quelque chose. Sydney. Sark souri à l’idée que Sydney ai pu s’échapper.
Et puis le loquet se soulève. Elle apparaît dans l’encadrement, souriante comme jamais. Sans réfléchir un seul instant, Sark la prend par la taille et l’embrasse. Elle lui répond par une caresse sur la nuque et en lui disant :
_ « Je te croyais mort.
_ Je suis coriace »
Alors que les deux jeunes gens commençaient à fuir et que Sydney n’avait pas vu sa mère, celle-ci murmure pour elle-même :
_ « C’était donc ça ! »
Chapitre 9 : Une lueur rouge sang
Et puis le loquet se soulève. Elle apparaît dans l’encadrement, souriante comme jamais. Sans réfléchir un seul instant, Sark la prend par la taille et l’embrasse. Elle lui répond par une caresse dans la nuque et en lui disant :
_ « Je te croyais mort.
_ Je suis coriace »
Alors que les deux jeunes gens commençaient à fuir et que Sydney n’avait pas vu sa mère, celle-ci murmure pour elle-même :
_ « C’était donc ça ! »
Aucun garde n’est resté dans le couloir. Sydney et Sark commence à courir mais le jeune homme la tient tout à coup. Il la force à se retourner.
Irina Derevko, appuyée sur le mur à leur droite, souri à sa fille. Maintenant que la lumière se fait plus présente, Sark peut voir l’état d’Irina. Ses vêtements, déchirés par endroits, enlacent son corps meurtri et ankylosé.
Malgré l’état de sa mère, Sydney ne présente aucun signe d’émotion. Mais Sark la connaît assez pour savoir que se déchaînent en elle des centaines de sentiments contradictoires. Malgré cela elle se contente d’ajouter :
_ « On y va. »
Irina sait que sa fille vient de l’inviter à les suivre. Elle s’est adressé aux deux êtres. Alors que Sydney recommence à courir, Sark voit le regard approbateur qu’Irina lui lance. Il va à la suite de Sydney, faisant mine de ne pas avoir vu Irina.
Cela fait plusieurs minutes que Sydney Irina et Sark courent dans les passages sans fin des égouts où étaient leurs cellules. Il se cachent parfois pour échapper au gardes qui continuent de les chercher. Au bout d’un tunnel, Irina voit de la lumière. Elle en fait part à sa fille qui acquiesce.
Alors que tous les trois courent vers la lumière qui semble être la sortie, ils passent vers une porte entrouverte. Sydney s’arrête et ne bouge plus. Elle espère qu’elle rêve, qu’elle na rien vu. Mais son corps refuse d’avancer et son esprit de s’imaginer ce qu’il y a derrière cette porte.
De celle-ci fuse une lumière rouge sang. Une partie de Sydney sait qu’elle connaît cette lumière. Ça ne peut pas être une coïncidence. Dans son cauchemar, une lumière identique est placée au dessus d’elle.
Elle jette un regard apeuré vers Sark. Elle sait qu’il a compris. Il lui lance un regard protecteur et se retourne vers Irina qui masque ses émotions. Mais si Sydney avait regardé sa mère juste avant d’entrer dans al mystérieuse salle, elle aurait vu des larmes perler aux coins de ses yeux.
Elle entend Irina demande à Sark de se cacher. Mais bientôt tous les bruits qui l’entourent deviennent plus lointain, jusqu’à s’effacer. Elle entend à peine les gardes demander à Sark et Irina de mettre les main sur la tête. Tous ce qu’elle voit, c’est ce qui s’étale devant elle. Tout ce qu’elle entend, c’est al voix de l’homme de so,n cauchemars qui lui dit que tout est fini.
Elle lève son regard. Un néon qui projète de la lumière rouge est accroché au plafond. Dessous, une table d’opération. Des outils chirurgicaux. Sans qu’elle comprenne pourquoi, Sydney se met à pleurer en silence. Les larmes coulent le long de ses joues et viennent s’écraser au sol sans qu’elle parvienne à en arrêter le flot.
Un violent coup à la tête la fait s’agenouiller. C’est à l’intérieur. C’est comme si son esprit se refusait à se souvenir. Malgré la douleur cuisante entre ses tempes, Sydney se relève. Elle sait qu’elle n’as pas tout vu. Elle ne comprend pas comment, mais elle sait que quelque chose a changé. Elle avance, toujours pleurant vers une porte blindée au fond de la pièce. Elle n’est pas verrouillée. Lentement, Sydney l’ouvre et commence à voir ce qu’il y a derrière. Une grande machine, gît sur un sol de métal. Il s’arrive pas à en voir les contours directs, ni même à s’en donner une définition.
Elle ne sait pas pourquoi, mais elle se sent attirée vers la machine. Elle ne sait pas non plus que derrière la vitre au fond de l’immense salle, des hommes la regardent. Ils savent qu’elle va actionner la machine. Ensuite ils n’auront plus qu’à la tuer.
Sydney s’avance encore vers l’étrange machine. Un siège, lui aussi en métal, est en son centre. Elle s’assoie dessus et regarde autour d’elle. Des enchevêtrements de fils et de bouts de métal. Et par endroits, les œuvres de Rambaldi. Elle entend alors un bruit provenant d’au-dessus d’elle. Elle lève la tête et voit descendre un casque.
Derrière la vitre, les hommes commencent à avoir des sueurs froides. Ils savent que cette femme pourrait détruire d’humanité, et pourtant ils ont besoin d’elle.
Sydney laisse la casque s’abaisser et prendre parfaitement la forme de sa tête. Alors que le casque se pose, elle voit. Pour la première fois depuis le début de son existence elle voit et a conscience de tout ce qui l’entoure. Elle voit le vent, les hommes derrière la vitre qui l’observent, Sark et Irina dans une pièce sombre, Vaughn sur un lit d’hôpital, son père parlant avec un indic, Dixon donnant des ordres, et enfin……. elle.
Elle sent l’ivresse d’un pouvoir immense entre ses mains prêt à être lâché. Et puis la colère. Toute la colère qu’elle éprouve refait surface. La souffrance, la peine, la haine. Et enfin, l’amour. Et elle revoir la vision qu’elle a eu avec Sark. Une plage, un couché de soleil, et Sark qui lui tend un verre de vin.
Mais malgré cela, elle veut tout détruire. Elle sent la machine vibrer puis se calmer en fonction de se colère. Des étincelles fusent autour d’elle. Trop de bruit, trop de souffrance. Il faut que tout cela cesse. Derrière la vitrine, les hommes commence à paniquer.
Elle veut détruire ce monde qui la ronge, qui tue en ne laissant pour trace que la souffrance. Dans tout ce chaos, toute cette colère, elle ressent soudain un calme étrange. Ses visions viennent de se centrer sur un homme. Il lui procure cette force qui fait d’elle ce qu’elle est. Il lui donne le pouvoir d’arrêter.
Elle sent que la machine est débloquée.
Ça y est, la puissance, elle n’a qu’a tendre les mains et elle sera à elle. Elle pourra faire cesser ces cauchemars qui la hantent et cette douleur qui la poursuit. Mais à nouveau le visage de cet homme. Il l’empêche de continuer. Il lui donne un espoir, un espoir qui la rend vivante. Qui lui fait sentir que son cœur bat encore malgré les coups.
Lentement, les étincelles commencent à disparaître. La machine se rendort. Sydney ne la quitte pourtant pas. Elle voit les hommes derrière la vitre qui se congratulent. Elle a une toute dernière chose à faire. Elle reste quelques secondes dans la machine, concentrée sur quelque chose.
Puis un sourire de satisfaction se dessine lentement sur son visage. Ce n’est pas un sourire de joie, juste un sourire de contentement, de soulagement. Elle descend de la machine calmement et fait le chemin inverse.
Elle passe par la salle à la lueur rouge. Elle s’arête quelques seconde, bientôt, tout sera fini. Juste le néant, le calme, c’est tout ce qu’elle recherche. Les larmes coulent encore sur son visage, amis moins vite maintenant.
Elle regarde encore autour d’elle. A côté des outils, une seringue. Un liquide bleuté est à l’intérieur. C’est comme si il était prêt à être injecté. Mais le chirurgien à été arrêté en cours de chemin. Elle se met à courir lorsqu’elle entend la porte derrière s’ouvrir.
Les coups de feu fusent autour d’elle. Elle se met à courir plus vite encore dans le couloir. Elle entend encore des coups de feu puis des combats. Elle se retourne. Sark et Irina on réussit à s’échapper.
Lorsque Sydney arrive, elle voit qu’il ont maîtrisé tous les gardes. Mais Sark tient en jour l’un d’eux. Sydney ne dit rien. Elle regarde ce que va faire le jeune homme. Mais celui-ci se contente d’assommer le garde. Alors qu’il passe à côté d’elle, elle l’entend dire à son attention, comme pour se justifier :
_ « il avait une alliance ».
Alors qu’il dit cela, Sydney jette un regard sur sa propre bague. le diamant est tourné vers l’intérieur. Elle retourne la bague et court à la suite de Sark et Irina.
Chapitre 10 : On démêle le vrai du faux
Lorsque Sydney arrive, elle voit qu’il ont maîtrisé tous les gardes. Mais Sark tient en jour l’un d’eux. Sydney ne dit rien. Elle regarde ce que va faire le jeune homme. Mais celui-ci se contente d’assommer le garde. Alors qu’il passe à côté d’elle, elle l’entend dire à son attention, comme pour se justifier :
_ « il avait une alliance ».
Alors qu’il dit cela, Sydney jette un regard sur sa propre bague. le diamant est tourné vers l’intérieur. Elle retourne la bague et court à la suite de Sark et Irina.
Ils passent par des couloirs sombres. Le silence se fait tel qu’ils peuvent entendre les gouttes d’eau qui apparaissent au plafond, tomber sur le sol à rythme régulier. Par moment, ils perçoivent des bruits de pas ou bien des officiers qui donnent des ordres.
Peu à peu, le tunnel se rétrécit dangereusement. Bien qu’ils puissent encore tenir debout, ils sont obligés de baisser quelque peu la tête. Enfin, un filet de lumière blanche éclatante filtre jusqu’à leurs visages. Sark sort en premier.
Après quelques secondes, il fait signes aux deux femmes que la voie est libre. Sydney jette un regard de défi à sa mère. Celle-ci se contente d’esquisser une révérence pour laisser passer Sydney. Mais c’est mal connaître sa fille puisque cette dernière pointe à présent sur sa mère une l’arme que Sark a dérobé au garde avec l’alliance.
Sans un mot, Irina se glisse par le tunnel et retrouve la lumière jour. A en juger par le soleil qui est à son zénith, il est prés de midi lorsque Sydney Sark et Irina recouvrent la liberté. Calmement mais sans grande conviction, Irina se met à marcher loin de Sark et Sydney. Mais elle entend bientôt la détonation familière maintenant qui lui apprend qu’elle est en joue.
Elle se contente de lever les mains et de regarder sa fille dans les yeux :
_ « Ne t’inquiète pas Sydney, nous nous reverrons bientôt.
_ J’y compte bien puisque tu va m’accompagner à la CIA.
_ Il me tueront et tu le sais. Ils ont mal digéré ma fuite avec le manuscrit de Rambaldi.
_ Ce ne sont pas les seuls.
_ Leur avis m’importe peu ; le tien en revanche est important.
_ Alors essai de t’en passer parce que tu es descendu très bas dans mon estime et je doute que mon avis te soit favorable.
_ Sydney. Nous nous sommes déjà expliqué à ce sujet. Je ne voulais pas te trahir.
_ Non. Tu ne voulais pas non plus épouser mon père, avoir un enfant et surtout, comble de la torture, avoir une mission d’infiltration de plusieurs années.
_ Tu sais ce que je ressens à propos de cela.
_ Aujourd’hui, je ne suis plus sûr de rien. Et encore moins de toi. »
Tout ce temps, Sark avait écouté sans rien la conversation des deux femmes. Et Irina n’avait pas baissé les bras. Mais alors que la tension baisse un peu, une gigantesque explosion les font tomber à terre. Sydney à toujours les mains serrées sur son arme, à plat ventre sur le sol.
Elle souffre. Elle a reçut quelque chose dans le dos. Elle sent une main apaisante se poser sur son épaule et venir caresser lentement sa joue. Ça lui rappelle tant de souvenirs. Des souvenirs qui remontent si loin et qu’elle a voulu tant de fois oublier. Sa mère. Elle lui chuchote à l’oreille :
_ « Ce n’est rien. Une blessure sans importance. La CIA va bientôt arrivé, ils t’ont déjà sans doute repérer à cause l’explosion. Sark et moi avant des choses à régler. »
Une nouvelle explosion, sa mère se couche sur elle pour la protéger. Sydney ne peut pas parler, elle se sent vaciller et tomber bientôt dans un sommeil rempli de cauchemars. La dernière chose qu’elle entend, c’est sa mère :
_ « Je suis fière de toi Sydney. »
Quelques heures tard, Sydney ouvre difficilement les yeux et est aveuglée un instant par les néons du plafond. En regardant autour d’elle, elle comprend qu’elle est dans une chambre d’hôpital. Après quelques minutes, la porte s’ouvre et laisse entrer…… Vaughn.
Sydney lui sourit un peu et i s’approche. Il fait glisser une chaise sans bruit près du lit de Sydney et s’assoit.
_ « Cette fois, j’ai vraiment cru que j’allais te perdre une seconde fois.
_ L’important c’est que nous n’ayons rien.
_ Sydney je…..
_ Comment va Lauren ?
_ Lauren ? (un temps d’hésitation) Elle va bien. En fait elle est dans le même état que moi. (un temps) Et Sark ?
_ (sans hésitation) Il a disparu après l’explosion avec……… avec ma mère.
_ Ta mère était là bas ?
_ Disons qu’il y avait là bas plus que des souterrains humides.
_ En tout cas maintenant il n’y a plus rien. Nos équipes essaient de savoir ce qui a causé l’explosion. Aucunes traces de bombe ou même d’élément hautement inflammable. L’hypothèse la plus plausible est tout simplement un court circuit, ou bien ils voulaient effacer preuves.
_ C’est moi Vaughn.
_ De quoi tu parles ?
_ L’explosion. C’est moi. Ils avaient assemblé la machine de Rambaldi.
_ Qui ? Le Convenant ? L’Alliance ?
_ Non. Apparemment ils sont beaucoup plus anciens que ça. L’homme que j’ai rencontré lorsque je me suis réveillée m’as dit que leur organisation était plus puissante que l’Alliance ou bien le Convenant.
_ Et il t’as dit tout ça sans rien en échange ?
_ En fait…. C’est compliqué Vaughn.
_ J’ai tout mon temps.
_ Très bien. Dans ce cas ne me coupe pas. Quoi que je puisse dire, je ne veux aucune réaction de ta part, c’est bien clair ?
_ Comme de l’eau de roche.
_ Bon………. L’homme ne m’as pas seulement donné des infos sur son organisation. Il m’as aussi parlé de Rambaldi. Bon en gros il a dit que Rambaldi n’avait jamais existé. Tous les papiers le concernant ont été falsifiés. Mais ses inventions existent, tout comme son arme absolue. En fait ce sont des hommes, soit-disant les fondateurs de l’organisation dont je te parlais, qui aurait construit la machine ; l’arme absolue. Avec l’aide, et c’est là que ça devient complètement dément, d’un homme venu tout droit du futur. Plus loin que maintenant. Et lorsque les hommes voulurent s’en servir, l’homme venu du futur les arrêta, leur disant que cette machine n’était pas prête à être utilisée. Alors celle-ci fut démontée en artefacts. Il n’y a qu’un seul document qui parle des vrais fondateurs de l’arme. C’est la page 47 du manuscrit de Rambaldi. Selon le mec qui m’as parlé, « ils » étaient les seuls à avoir la véritable page 47. Il a dit que le SD-6, l’All iance, le Convenant et la CIA s’étaient fait avoir. Toutes les pages sont des copies. Mais il y a une information, une seule, qui est commune à toutes les pages. Mais je ne sais pas pourquoi. Bon, pour faire clair, la machine ne peut être activer que par un seul esprit. Je doute que celui-ci ai quelque chose en plus si ce n’est qu’il soi destiner à « décoincer » la machine. Je crois que sinon elle ne peut pas fonctionner. Mais une fois qu’elle est décoincée n’importe qui peut l’utiliser. Eh ! Me regarde pas comme ça, je fais que te rapporter ce qu’il m’a dit. Quoi qu’il en soit, revenons à cette fameuse info dont je te parlais. Il se trouve qu’elle révèle le même visage à chaque fois. Le mien. En fait le mec m’as demandé de décoincé l’arme. J’ai pas ru un mot de ce qu’il m’as dit et j’ai refusé. Et puis j’ia réussi à m’échapper, en fait je crois qu’il m’as laissé fuir. J’ai libéré Sark et j’ai trouvé ma mère dans la même cellule que lui. Alors elle est venue. Mais il y a une pièce qui m’as attirée, je sais pas comment t’expliquer. Je suis entrée. Il me semblait que j’étais déjà venue. J’ai poussée une porte et je suis entrée dans une sorte de immense hangar en métal. Il y avait un tel silence….. toute mon attention était tournée vers ce que le hangar contenait. Une grande machine avec des fils qui dépassaient de partout. Je me suis approchée et je suis montée dedans, il y avait un siège. Un casque s’est posé sur ma tête et………oh Vaughn je crois que jamais je n’avais ressenti ça. Je voyais tout. Je comprenais tout. Tout était si clair…… et si calme…….. j’ai vu des hommes derrière une vitre qui m’observaient. Alors j’ai compris qu’il attendaient que j’active la machine. Je l’ai fait. Mais je me disais qui puisque je pouvais faire fonctionner la machine avec mon esprit, elle était reliée à moi, et moi à elle. Alors j’ai programmé l’autodestruction dès que j’aurais quitté le bâtiment. Tu co nnais la suite.
_ Mais…
_ Je suis fatiguée Vaughn.
_ Désolé. (un temps qu’il passe à l’observer) Dort bien.
_ Merci. »
Et puis lentement et se tourne sur le côté et commence à pleurer en silence. Elle ne lui a pas dit. Tant de haine, de colère et de souffrance. A présent elle s’en veux d’avoir voulu tout détruire. Et alors que ses larmes redoublent de force, elle se calme un peu en sortant son bras de sous l’oreiller.
Elle regarde sa bague. pas celle de Marshall non. Celle-là lui a été enlevée. Elle regarde cette bague mystérieuse, le diamant tourné vers l’intérieur…..
Elle retourne la bague en souriant, comme apaisé par cette vision puis s’endort. Dans la pénombre qui enveloppe maintenant le lit et la vie de Sydney, seul reste l’éclat de ce diamant à la signification étrange.